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RDC : Situation tendue à Kinshasa au lendemain de l'échec des négociations politiques

Nadia Chahed  | 28.03.2017 - Mıse À Jour : 28.03.2017
RDC : Situation tendue à Kinshasa au lendemain de l'échec des négociations politiques

Congo, The Democratic Republic of the


AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa

Une vive tension était palpable, mardi, à Kinshasa au lendemain de l'échec des négociations politiques pour une sortie de crise en République démocratique du Congo (RDC), a rapporté le correspondant d’Anadolu.

Les activités socio-économiques étaient paralysées dans plusieurs artères de la capitale congolaise où des heurts ont opposé les forces de l'ordre à des étudiants de l'institut supérieur de techniques appliquées (ISTA), peu avant midi.

Ces derniers clamaient des chants hostiles au pouvoir, exigeant la signature "immédiate" de l'accord sur l'arrangement particulier.

Ce dernier censé être signé lundi soir, selon la médiation, a encore buté sur les divergences persistant entre pouvoir et opposition.

La conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a annoncé lundi soir, la fin de sa mission en tant que médiateur dans les négociations entre le pouvoir et l’opposition pour une sortie de crise en République démocratique du Congo (RDC).

Dans la commune de Limete, bastion de l’opposition, la police a dispersé à coup de bombes lacrymogènes, des jeunes manifestants avec des rameaux en mains, en signe de deuil. D’autres jeunes dans la commune de Barumbu ont brûlé des pneus et barricadé des routes, ont rapporté à Anadolu des témoins oculaires.

Contacté par Anadolu, le colonel Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la police congolaise a déclaré qu’aucun incident majeur n’a encore été signalé.

Selon une source de la présidence, Joseph Kabila devrait rencontrer, mardi, les évêques catholiques qui ont déploré, lundi, la persistance de divergences entre pouvoir et opposition, "en dépit du temps passé et des pressions exercées de toute part".

Ouvertes début janvier pour une durée de trois jours, les négociations sur l’arrangement particulier se sont étendues sur trois mois sans aboutir à aucun compromis entre le pouvoir et l’opposition. Les deux camps ayant des visions divergentes quant au mode de désignation du premier ministre qui sera issu de l’opposition, la présidence de l’organe de surveillance de transition et le partage des portefeuilles ministériels.

Niant toute responsabilité dans le blocage des négociations, le pouvoir a pointé du doigt, lundi, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, la plus grande coalition de l’opposition.

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