Erdogan : Le référendum ouvrira la voie à la "Renaissance de la Turquie"

AA/Gaziantep (Turquie) / Hatice Kesgin

Le prochain référendum constitutionnel du 16 avril, sera une « renaissance » pour la Turquie, a déclaré, dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan.

S’exprimant lors d’une cérémonie d’inauguration de projets d’infrastructure dans la province de Gaziantep (Sud-Est), Erdogan a affirmé que ces amendements à la Constitution renforceront et amélioreront la démocratie turque.

« Le 16 avril sera une renaissance. J’espère que ce sera une nouvelle résurrection et que ce sera un signe de renouveau. Nous recevrons les résultats qui plongeront dans la honte ceux qui ne vous ont pas fait confiance et n’ont pas cru en vous » a-t-il estimé.

Des réformes constitutionnelles sont officiellement discutées en Turquie depuis les élections présidentielles d'août 2014 remportées par Erdogan.

L'amendement prévoit que le nombre de députés au Parlement passe de 550 à 600, et que l'âge d'éligibilité soit abaissé de 25 à 18 ans.

Les élections législatives et présidentielle se tiendront chaque cinq ans, les deux le même jour, d'après l'amendement. En outre, le président élu ne n’interrompra pas sa relation avec son parti politique.

La majorité absolue du Parlement pourra demander l'ouverture d'une enquête si le président de la République commet un crime.

Les vice-présidents et les ministres seront désignés et destitués par le président de la République.

La mise en place des ministères, leurs missions, leurs compétences et leurs structures d'organisation seront définies dans des décrets présidentiels.

Les trois-cinquièmes des députés du Parlement pourront décider de renouveler les élections. Dans ce cas-là aussi, les élections législatives et présidentielle se tiendront ensemble, le même jour.

Si le président de la République décide de renouveler les élections, les législatives et la présidentielle se tiendront ensemble, le même jour.

Si le Parlement décide de renouveler les élections durant le deuxième mandat du président de la République, celui-ci pourra présenter de nouveau sa candidature.

Le nombre des membres de la Cour constitutionnelle baissera de 17 à 15.

Les prochaines élections législatives et présidentielle se tiendront le 3 novembre 2019.